Ce Site se consacre à l’apprentissage constant et au partage des connaissances.

a

Etudes de cas – Discussion

  /  
Accueil   /   Forums   /   Fil de discussion générale   /   Etudes de cas – Discussion

Accueil Forums Fil de discussion générale Etudes de cas – Discussion

5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • Auteur
    Messages
  • #4030

    Bonjour à toutes et tous,

    J’espère que vous vous portez bien et que vous avez pu accéder à tous les documents de ces trois études de cas (partagées entre deux modules) !
    Comme toujours, n’hésitez pas à me faire part de tout problème technique pour la vidéo et/ou les documents.

    Ce fil de discussion sera donc consacré à vos échanges sur les études de cas du parcours, ainsi que les lectures associées.
    Qu’en avez-vous pensé ? Qu’y avez-vous appris ? Et comment pensez-vous que ce contenu pourra vous être utile ou qu’en retiendrez-vous par la suite ?
    Enfin, que pensez-vous du format des études de cas ? Que vous apportent-elles de plus que les modules introductifs ?

    Bien évidemment, n’hésitez pas non plus à aborder d’autres sujets et à poser d’autres questions – ce forum est un espace d’échange entre vous, utilisez-le autant que vous le pouvez et voulez !
    Bonne journée et à très vite,
    Elisa

    #4046
    Kevin Keke
    Participant

    salut à toutes et à tous.
    Sincèrement ce parcours répond à des impératifs multiples et je remercie tous les intervenants.
    j’ai lu avec intérêt les différentes études de cas du parcours. Je loue les différentes initiatives pour la prévention et la prise en charge du diabète en particulier et les MTN en général. Néanmoins ,j’ai quelques questionnements:
    1° Journée sans voiture de Kigali .Je voudrais comprendre comment ça s’est réalisée de façon pratique? C’est un week -end ou un jour ouvrable?
    2° Sur taxation des bouillons de cube au Sénégal. L’objectif c’est de réduire la consommation .Quelles sont les alternatives proposées à la population?
    3° Quels sont les inconvénients de l’utilisation de l’insuline animale ?

    #4047

    Bonjour,

    Je finis à l’instant l’étude de cas de la Tanzanie. Après notre sensibilisation aux différents fardeaux auxquels doit faire face les différents pays d’Afrique, il est intéressant de voir les possibilités proposés par certains pays. Il ressort que le POLITIQUE est essentiel comme levier pour faire avancer les choses. Après une sensibilisation des patients et du personnel soignant, il faut le courage des décisions politiques.

    Au Mali, c’est une ONG Santé diabète en partenariat avec le ministère de la santé qui va déterminer les besoins et faire remonter vers les cadres politiques le besoin de programme de prévention et d’éducation.

    Au Sénégal, il a été décidé effectivement de taxer les cubes car TROP riche en sel (qui participe à la mauvaise nutrition) et de subventionner le passage de l’insuline animale à l’insuline humaine. Il me semble que l’insuline humaine entrainerait moins de réactions allergiques et l’inconvénient de l’insuline animale serait les lésions laissées au niveau des zones d’injections. Mais il semble par ailleurs qu’une comparaison des effets indésirables n’a pas montré de différences cliniquement pertinentes.

    Au Rwanda, la journée SANS voitures à Kigali ayant comme objectif d’en faire LA VLLE VERTE est très intéressante car elle implique tout le monde. Le levier politique est présent.

    Enfin la Tanzanie, de la même manière c’est avec le soutien d’une association TDA que s’est effectuée la mise en place avec le rôle central des politiques pour permettre les formations (mot clé) du personnel soignant en partant du diabète et en élargissant vers d’autres maladies comme le HIV, tuberculose, toxicomanie et autres MNT.

    Pour ma part en tant que biologiste j’ai effectivement participé à la mesure de l’hémoglobine glyquée (dans le suivi du diabète plus pertinente que la glycémie) avec Novo Nordisck. Mais je ne savais pas dans quelle mesure cette participation intégrait un plan d’action plus global.

    Je pense qu’il faudrait plus de visibilité ou de transparence sur la mobilisation de ces différents leviers pour permettre à tout un chacun de s’investir et s’engager ( le comment est plus difficile à mettre en place).

    #4052

    Du Sénégal en Tanzanie en passant par le Mali et le Rwanda, les différentes études de cas qui ont fait l’objet de ces modules nous ont montré la place des politiques publiques dans la lutte contre les maladies non transmissibles.
    Nous avons pu souligner à travers nos visionnages que :
    – Le Sénégal dans son approche à procéder à la taxation des produits exhausteurs de goût comme les cubes ou encore les bouillons. Mais son action ne s’est pas arrêtée là. Le gouvernement a également procéder depuis le 1er janvier 2004 au remplacement de l’insuline animale par celle humaine tout en subventionnant le supplément de prix afin de la rendre accessible aux patients. C’est une action louable car responsable de la société et d’un gouvernement inquiet pour sa population.
    – Au Mali comme en Tanzanie, nous avons pu souligner des actions menées par des politiques en partenariat avec les associations pour lutter efficacement contre les maladies non transmissibles. Ces actions ont beaucoup plus porté sur le renforcement des systèmes de santé par leur équipement mais aussi par la formations des prestataires de soins afin de les rendre capable à satisfaire les demandes de soins des patients.
    En Tanzanie, beaucoup d’actions sont mener avec l’Association Tanzanienne du Diabète (TDA) dans les domaines de recherches, de sensibilisation et de formation également.
    – Au Rwanda, la journée sans voiture décrétée par le gouvernement est un cadre politiquement crée pour faciliter les activités sportives et protectrices de l’environnement. C’est plutôt une action à double intérêt pour la population. Nous dirons dans ce cas que lorsqu’il y a la volonté, il y a les moyens. La politique créée et tue le développement.

    Pour finir notre intervention, nous aimerions donc poser quelques questions:
    – Quelle alternative pour l’utilisation des bouillons ou cubes alimentaires?
    – Comment peut-on mener des études ou des recherches dans un état où elles ne sont pas financées et où le cadre institutionnel ne l’encourage pas?

    #4055

    Personnellement et a mon petit niveau, les réponses concernant vos deux questions seraient :
    – pour les cubes réapprendre à les préparer soi même ce qui éviterait l’utilisation de sel, réapprendre à manger moins salé
    – Pour la seconde ou effectivement il y a une question de moyens, je proposerai d’investir les citoyens : peut être un partenariat public privé impliquant les cadres qui le souhaitent de s’investir dans leur domaine de compétence.

5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.